Veille maritime de nuit, 1925

Détails

Montre ou vigie du premier tiers du 20e siècle. Ce type de montre servait à s'assurer que le veilleur ou le gardien se rendait sur le trajet qui lui correspondait et à l'heure qui lui correspondait, sans qu'il puisse "s'échapper". Le boîtier est en laiton, lourd, solide, résistant et très bien conservé. Sur le côté de l'horloge se trouvent deux trous de serrure. L'un d'eux sert à verrouiller la montre. L'horloge était remise au gardien ou à la personne de service avec une clé, afin qu'elle ne soit pas manipulée. L'horloge était remontée (environ 30 à 40 heures) et un disque horaire en papier était inséré dans l'horloge, qui tournait à l'intérieur et mesurait le temps. Une clé était insérée dans l'autre trou de serrure, qui faisait une marque sur le papier lorsqu'elle était tournée. Les marques étaient différentes selon les clés. Les clés se trouvaient dans différentes pièces ou endroits par lesquels le gardien ou le guetteur devait passer. La montre était suspendue et un enregistrement était fait à chacun de ces endroits, de sorte que le papier enregistrait où et à quelle heure il était passé, selon l'enregistrement laissé par chaque clé sur le disque. À la fin de la ronde, le disque de papier était remis au patron et ramené à la maison. Pour éviter que la personne concernée ne manipule le disque (ouvrir l'horloge et avancer ou reculer l'heure), une lame coupe le papier à chaque fois que le couvercle est ouvert (elle se trouve sur le couvercle), de sorte que l'on puisse voir si l'horloge a été ouverte. 

4,2 cm, 11,5 cm, 9,5 cm (une unité est disponible).